Quels sont les droits de la femme enceinte en milieu professionnel ?

La femme enceinte a des droits qui lui sont reconnus en milieu professionnel. Ces droits leur sont accordés depuis la grossesse jusqu’à la fin de leur congé de maternité. Quels sont les droits de la femme enceinte en milieu professionnel ? Cet article présentera ces droits avec plus de détails.

Protection contre le licenciement

Durant la gestation, le congé de maternité et les quatre premières semaines qui suivent, la salariée enceinte est protégée du licenciement. Si vous voulez connaître en général les droits accordés à ces dernières, veuillez cliquer sur http://consultation-juridique.fr. Dans cette période gestante, elle peut être licenciée seulement pour deux raisons: soit le poste auquel elle travaille est supprimé en raison de crise économique, soit elle a commis une faute grave n’ayant aucun rapport avec son état de grossesse. Cependant, elle peut être licenciée dans cette période lorsque l’une de ces deux raisons se présente. Au cas où une femme enceinte serait licenciée de sa fonction en raison de sa grossesse, il y a une possibilité que ce licenciement soit annulé. Il suffit que la salariée justifie son état de grossesse dans un délai de quinze jours maximum à l’aide d’un certificat médical.

Préservation de la santé de la femme enceinte

Comme toute autre femme enceinte, une salariée enceinte a besoin d’une surveillance médicale renforcée. Cette surveillance médicale est nécessaire en raison de sa santé hautement fragile en période de grossesse.

Retrait d’une salariée enceinte d’un poste risqué

En milieu professionnel, la femme enceinte peut être retirée de son poste si ce dernier présente de risques pour son état de grossesse. Elle peut être temporairement affectée à un autre poste de la même entreprise, un poste où l’exercice de sa fonction ne doit pas porter préjudice à sa grossesse. Malgré ce changement de poste, son salaire ne doit pas être revu à la baisse. Au cas où la femme ne pourrait changer de poste, son employeur suspend temporairement son contrat de travail et lui verse des allocations journalières.

Retrait d’une salariée d’un poste de nuit

Une femme enceinte a le droit de ne pas travailler la nuit. Si son médecin atteste que travailler la nuit est incompatible avec son état, son patron doit la reclasser en lui donnant la possibilité de travailler le jour. Au cas où il n’y aurait pas cette possibilité, le patron doit suspendre son contrat de travail de façon temporaire et maintenir sa rémunération jusqu’à la fin de son congé.

Autorisation d’absence au service

Bien avant le congé de maternité, la salariée enceinte a le droit de demander des permissions à son employeur. Les autorisations d’absence doivent lui être accordées pour qu’elle aille faire des consultations prénatales ou suivre des traitements médicaux à l’hôpital.

Protection contre certains risques

Au travail, la femme enceinte est protégée contre certains risques et situations. Par exemple, elle ne doit pas être en contact avec des produits antiparasitaires susceptibles d’entraîner l’altération génétique héréditaire. De même, elle doit éviter l’utilisation du benzène, le plomb métallique et ses composés et les travaux en milieu hyperbare. Elle doit éviter l’utilisation de tout produit nuisible à sa santé et à celle  de son enfant.

Les femmes salariées et enceintes bénéficient de certains droits spécifiques en milieu professionnel. Ces droits visent notamment à protéger la femme, sa santé et son travail.

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